Retour sur l’article « la double vie du roi René » de JAZZMAGAZINE, n°657 – Janvier 2014:

 

Pour fêter la nouvelle année JazzMag’ consacre un article sur René Urtreger. Ce pianiste et compositeur français né à Paris le 6 juillet, dans une famille d’immigrants polonais, nous révèle toute la vérité sur son passé, ses origines, son addiction à la drogue, ses années au « Blue Note »…René Urtreger nous décrit aussi le Paris des années 50, et ses relations avec les autres musiciens.

Dans ce dossier qui s’intitule « La double vie du toi René », je vais vous parler d’une réponse de René Urtreger au journaliste. En effet, une des questions renvoie à Boris Vian qui détestait René Urtreger. Il raconte ici que quand il a gagné face à Alain Goraguer à un tournoi (de musique) en 1953, Boris Vain lui avait dit qu’il ne parlerait jamais de René dans ses chroniques de jazz. Toutefois ce n’est pas tout, « ils descendait toujours en flamme les musiciens juifs américains comme Mezz Mezzrow et Beny Goodman. Seuls les musiciens noirs avaient grâce à ses yeux » raconte René Urtreger. Il dit aussi, qu’il ne parle pas là de l’écrivain , mais bien du musicien et nous avoue que pour lui Boris Vian était un escroc. En effet, Vian était fan de Miles Davis, pourtant il copiait le style de Bix ou Tommy Ladnier. Pour René Urtreger , Vian était un simple « souffleur de trompinette ».

Après avoir lu ce dossier je me suis souvenue des mots de Nicole Bertholt à l’égard de Vian, « C’était un homme lunatique. Il vous aimait ou ne vous aimait pas ! ». Ainsi, la personnalité de Vian comportait certains aspects négatifs qui apparaissent dans le témoignage de René Urtreger. Ainsi, un artiste est avant tout une personne. Il fait des choix, bons ou mauvais, il a des opinions, il vit.

C’est pourquoi, il ne faut jamais oublier d’ avoir un avis critique !

Enora Boillet.

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